tiroir...


tiroir...


tiroir...


tiroir...


tiroir...


tiroir...


tiroir...





À courir tous les jours
à la trouvaille que vaille
de grignote d'oseille
l'été fut amusant.

Tous ici
du même habit

gris

œil malin, dent pointue, main rosée
et doux si doux le tout
si doux
si pareil au même
et chaque
modèle
décliné
incline à l'identique.
Rien pour distinguer l'un
des autres.
Même frisson aux mêmes musiques
envies ascensionnelles de courir sur les toits,
belle intention d'avoir bonne maison pour abriter l'hiver,
s'y roule-bouler sourd au froid, paupières bien serrées,
sur soi
petits tas
réchauffés des masses.

la gloire...

lui non.

lui choisit l'interstice.

lui,
préférant l'écart aux foules, se glissa
au fond du fond des oublis.
Calfeutré au secret,
bien au noir,
bas tout bas déroule pour lui ses histoires, s'y enfoui le nez aux fourrures grisantes,
y réinvente l'air du maine
et loir s'y endort...

Plutôt
que de laisser
poisonner
ses rêves
à livre ouvert
lorsqu'il fut mis au jour,
laissa choir sa peau grise
et
s'en
fuit
















bien plus bas...
«