tout le mal
me vînt
de l'il gauche...
un matin donc, à l'heure d'écrire, il refusa de se lever...
faut dire
à sa décharge
que le soir il était sorti...
fort tard
et rentré aux aurores sonnantes
du jour avant le jour....
du soir d'avant ...
Le soir,
souvent d'ailleurs,
de plus en plus,
il refusait de se fermer...
avec l'autre.
Il prétextait quelques urgences, travaux en cours à terminer...
et partait ainsi
sur la pointe...
jamais clair,
à mi-rire,
déclinant marron camïeu,
grisé de pouvoir s'échapper...
cils au vent, blanc bleuté, pupille large ouverte,
l'air de rien, en douceur, basculant en silence
il glissait
d'eau,
en tête arrière..................................
..............................il partait rêve
absent d'extérieur
familièrement étranger, écoutant les murmures
déchiffrant un autre alphabet, devenant exclusif,
voyageur du dedans...
au début
ça surprend...
puis s'installe l'attente...
du retour, des récits...à y croire...
vraiment
à le vouloir, si fort, à n'entendre que lui...
à délaisser l'autre il celui des pieds sur terre...
...passante,
de la porte à la porte,
...
j'ai un il fixe et l'autre f(l)ou...
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