des
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bon, maintenant ça va...
maintenant que nous nous connaissons (un peu) je peux commencer à parler... chut,,,,,,certainement vous allez vous y perdre, (sous-rire) vous savez mon nom tout va aller, n'est ce pas ? |
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cher, mon ami, à l'heure où je me lève
vous êtes dans la boite rien n'est dénoué, bien sûr ... ...bien loin de là mais s'est installée une pièce de fond de cour ...lumineuse... à l'air libre, sans maquillage...un patio, voyez vous ? à l'abri... comment vous dire ? peut-être juste la disparition de l'angoisse des folles qui me jetait à terre laminée...dans les sous-sol où guettent les féroces...où le geste est sanctionné...où le gluant transperce.... comment dire le bas plus bas... quand l'intérieur brusquement se fige de glaçons et que toute circulation fait masse lourde... j'ai eu si peur... Comprenez vous l'importance des mots et leur terrible anonymat ? j'irai les éplucher feuilles après feuilles ...j'irai jouer à la marchande, les nettoyer soigneusement |
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...je passe ainsi, plusieurs heures à vous écrire... les autres heures, à vous parler dans un silence éclatant... je vous parle dans un silence absolu et magnifique... je suis seule avec vous comprenez vous ? comprenez vous cette vie dans la vie ? n'est ce pas là tout simplement la vie dans un entier avec ses décalages... parfois, un laisser-aller m'incline Ils sont curieux, ceux qui s'échappent, prennent corps |
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